Prix / Liste des tarifs
Pour comprendre et appréhender ce « chapitre », il est presque essentiel d’étudier toutes les informations disponibles dans les chapitres « Introduction » et « Contenu – Général« .
Par conséquent, comme le montrent les chapitres précédents et les informations disponibles, il n’existe pas de prix pour les services, prestations, produits, etc. mis à disposition. Si je simplifie beaucoup, je pourrais dire que tout est gratuit, mais qu’il reste la possibilité d’investir de n’importe quelle manière, mais que cela dépend uniquement et seulement des besoins, possibilités, désirs, intérêts ou préférences de chacun. Il y a plusieurs raisons à cela. Je ne vais pas toutes les détailler ici, mais je vais suggérer certains des principes les plus simples.
1.
Tout d’abord, le profit, quel qu’il soit, n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais le but des actions et des activités de RM. Le profit, quel qu’il soit, ne peut être qu’un des nombreux effets secondaires de notre travail, et n’est donc pas au centre de notre attention. Par conséquent, puisque le profit n’est pas l’objectif, nous pouvons traiter de la même façon toutes les personnes qui s’intéressent à nos services, produits ou prestations. Bien sûr, cela a de nombreuses connotations et implications, mais pour le principe, je vais juste donner un exemple simple. Dans certains domaines, RM peut même mettre à disposition une prestation (service, produit ou solution) « de haute qualité » ou « premium », dans de nombreux cas une prestation qui n’est pas disponible ailleurs dans le monde. Des prestations pour lesquelles on m’a proposé pendant 10 ans (sans succès) des rémunérations supérieures à la norme. Pour clarifier ce point, si je reprends l’analogie des chiens, les gens étaient prêts (forcés) à payer des sommes énormes (pour l’équipement de la maison et du jardin, divers outils spéciaux, des soins vétérinaires, des amendes et des indemnités pour dommages, des dresseurs et comportementalistes canins, etc.) pour faire face à une situation (par exemple, une agression incontrôlable, une maladie ou un autre problème grave) liée à leur chien. Parfois, avant que les gens ne me contactent, ils en étaient à plusieurs centaines ou milliers d’euros dépensés depuis quelques années déjà. Et souvent, ces sommes dépensées étaient encore loin d’être suffisantes pour résoudre la situation. Mais il s’agissait bien sûr de personnes qui pouvaient se le permettre ou de personnes qui n’ont pas hésité à s’endetter pendant plusieurs années. Je ne veux pas paraître arrogant, mais ici je n’ai pas le choix. Mes prix pourraient être « faramineux », je pourrais facturer mes services à des prix très élevés, simplement parce que la demande est grande et que pour beaucoup, je suis souvent la seule ou la dernière solution. Mais comme le profit n’est pas l’objectif, les services mis à disposition ne sont pas liés à la rémunération du travail (service) fourni. L’objectif est toujours le sens et l’harmonie, c’est pourquoi moi et tout RM voulons toujours laisser nos services accessibles à tous. S’il y avait une liste de prix, nos services ne seraient pas destinés aux « personnes défavorisées ». Mais dans RM, la différence de richesse n’existe pas, tout le monde est égal et l’argent ne compte pas. Cela ne veut pas dire que les autres choses n’ont pas d’importance. Cela dépend. Mais tous ceux qui veulent coopérer ont toujours la possibilité de remplir les conditions de coopération. Ainsi, aucune rémunération proposée n’a jamais été et ne sera jamais une raison d’établir une coopération.
Nb :
Le fait que quelque chose soit bon pour l’humanité, pour une personne, pour la santé humaine, etc. ne signifie pas que ça soit bon pour notre milieu, pour l’environnement, pour la planète. C’est pourquoi notre approche dépend autant de l’harmonie et du sens. Ainsi, aucun prix ne pourra jamais égaler ce principe sur lequel repose l’essence de RM. Donc,
« Pour qu’une chose soit bonne pour une personne, elle doit d’abord être bonne pour son milieu. (Et seulement ensuite) Pour qu’une chose soit bonne pour la société, il faut d’abord qu’elle soit bonne pour l’environnement. (Et seulement ensuite) Pour qu’une chose soit bonne pour l’humanité, il faut d’abord qu’elle soit bonne pour la planète. »…
C’est tout simplement ce qui se passe ici. Si quelqu’un offre un ou deux millions ce n’est pas important, ce qui compte c’est que cela ait du sens et corresponde au concept décrit dans la citation ci-dessus. Bien sûr, plus elle doit s’intégrer dans ce concept, moins les gens proposeront quoi que ce soit, car leur offre ne tiendra pas debout dans ce concept, ou tel investisseur ne voudra pas changer la nature de son offre. Donc, c’est tout d’abord le sens et le concept décrit ci-dessus qui sont importants. Seulement après, quelqu’un pourra envisager d' »investir » quelque chose dans RM. Cependant, l’offre devient un investissement volontaire (sous forme de don), qui ne nécessitera jamais d’être présenté, expliqué ou justifié à qui que ce soit, car le travail effectué par RM n’est en aucun cas lié à un tel investissement.
2.
Le deuxième principe concerne un certain « sens » et l’essence même de l’existence de RM, mais aussi de ses activités. Tu peux aussi te faire une idée ici des raisons pour lesquelles il est important de remplir les conditions de coopération. Même si nous sommes étiquetés comme une secte ou comme des voleurs, précisément par le besoin de remplir les conditions, nous ne pouvons pas nous permettre économiquement ce que n’importe quel homme d’affaires peut se permettre, car nous n’avons jamais la garantie d’une source de revenus et nous ne comptons pas sur le profit. Mais surtout, imagine le travail si nous travaillions dur pour cultiver un terrain de la taille d’un terrain de volley, à y planter des fleurs, des arbustes et des arbres, à éliminer les déchets d’un tel endroit, à construire un rucher en bois que nous récupérerions, nettoierions, démonterions, etc. Et puis nous prêterions gratuitement un tracteur à quelqu’un qui l’emprunterait juste parce que c’est gratuit, ne comprendrait pas (ou ne se soucierait pas) de savoir pourquoi nous faisons les choses comme nous le faisons, et qui labourerait une prairie voisine de la taille de quatre terrains de football, pleine d’insectes et de fleurs sauvages, avec notre tracteur, juste parce qu’il a des dollars dans les yeux et qu’il veut planter du colza. Tu comprends ? Remplir les conditions n’est pas un caprice. Si quelqu’un laboure le champ en faveur des dollars, qu’il en soit ainsi, mais nous ne le soutiendrons pas dans de telles actions avec notre tracteur. C’est pourquoi il est important de remplir les conditions, car en remplissant les conditions, une personne apprendra qu’elle ne veut pas de notre tracteur, ou qu’elle ne pourra pas faire des choses avec au détriment de son milieu.
PS : C’est une métaphore, nous n’avons pas encore de tracteur et n’en aurons probablement pas avant longtemps (petite précision pour que personne ne veuille nous l’emprunter).
3.
Le troisième des principes de base les plus simples est que dans la forme et le fond de nos activités, presque tous les services, prestations et produits sont presque invendables. Non seulement le prix serait extrêmement élevé, de sorte que presque personne ne pourrait se permettre de le payer, mais surtout, il serait souvent impossible à fixer. Encore une fois, je vais donner un cas simple où nous pouvons voir l’ampleur et la complexité. C’est un exemple simple tiré du domaine de Fabrication et le matériel utilisé n’a pas vraiment d’importance, qu’il s’agisse de bois, de textiles ou d’autres choses. Dans la galerie du site web tu trouveras certains des produits qui souvent ne diffèrent pas, en termes de qualité et de forme de traitement, des autres produits textiles, par exemple, des entreprises qui essaient de faire les choses « proprement ». Si tu regardes les vêtements, par exemple, un tel vêtement (je sais, bien qu’il n’en a pas l’air) pourrait même coûter centaines d’euros. Il en va de même pour un tabouret en bois. Tout à fait, un tel prix pour un morceau de tissu ou un meuble en bois ou d’autres produits. C’est simple, si nous achetons le matériel dans le magasin (quelques planches, du tissu, du métal, etc.) en quelques minutes ou heures (selon la complexité), le produit final serait prêt, nous ajouterions une marge et nous pourrions le vendre. Donc, théoriquement, j’achète le matériel pour 50 euros, je travaille pendant deux heures et je le vends pour 150 euros. Pour avoir une idée réelle, je travaillerai donc pour environ 50 euros de l’heure. Mais notre objectif n’est pas le profit, sinon le sens. Nous n’achetons pas de matériel dans un magasin, mais nous le cherchons activement dans toutes sortes d’endroits, dans des décharges, des fossés au bord des routes, des forêts, des conteneurs, des tas d' »ordures » et de déchets, partout où il pourrait se trouver en attendant d’être éliminé ou de « pourrir », etc. Nous devons rechercher activement ce matériel, ce qui prend un temps considérable, et nous devons communiquer avec beaucoup de gens qui méprisent souvent notre travail autant que nous nous méprisons nous-mêmes, simplement dû au fait que nous fouillons dans les ordures. Nous ne savons jamais ce qu’il y aura dans ces entassements, et encore moins ce qui peut être fabriqué à partir de ces matériaux, ni où nous pourrons les stocker. Souvent, le résultat n’est pas certain et des centaines d’heures de travail sont perdues, d’autres fois, il faut 10 ou 100 tentatives ratées pour une tentative réussie, qu’il s’agisse de trouver et de chercher des matériaux, de communiquer avec diverses personnes, sociétés et entreprises, ou de la production elle-même, où rien ne peut jamais être simplifié car les conditions ne sont jamais les mêmes. Cela signifie que nous ne savons jamais quel matériau nous obtiendrons, comment il se comportera, quelle sera sa composition, sa forme ou sa taille, à quoi il pourra servir et comment il pourra être traité. Nous devons fouiller, trier, et souvent même payer pour avoir la possibilité ne serait-ce que de regarder le matériel, ou le transporter quelque part où les heures de fouille aboutissent enfin à un minimum de matériel exploitable.
Par exemple, nous devons nettoyer le bois de la saleté et de la moisissure, le tailler, le raboter, couper, retirer les vieux clous, vis, agrafes, etc. rouillés que nous devons par la suite recycler à nos frais. Nous devons trier les textiles, découper les morceaux utilisables, qui doivent ensuite être cousus ensemble pour former un tissu solide. Nous devons aller chercher tout le matériel, tout comme nous devons retirer le matériel inutilisable qui se trouvait dans le même tas en vrac.
En bref, si un T-shirt ou une chaise coûtait 100 euros, en realité nous travaillerions, contrairement au premier exemple, pour un euro par heure (et cela d’ailleurs dans le meilleur des cas, car en vrai, il ne s’agirait plutôt que de quelques centimes par heure), quand la production réelle à partir du matériel préparé et rassemblé ne serait que le point « facile » final. Si nous devions travailler au salaire minimum, un T-shirt ou une chaise coûterait 400 euros. Tu comprends ? Nos produits sont donc invendables, mais de toutes façons nous ne voulons pas les vendre, nous les mettrons à disposition gratuitement. Mais nous les mettrons à disposition gratuitement à ceux qui partagent l’importance de la base de RM et de notre travail. Ce n’est que de cette manière que nous ne perdrons jamais la joie et la vigueur (vitalité) avec lesquelles nous faisons (pas seulement) ce travail. Si quelqu’un cherche un t-shirt « joli », il ne le trouvera pas chez nous. Mais si quelqu’un cherche une sorte de chevauchement, de signification, d’histoire et de conséquence, il appréciera probablement notre t-shirt, il lui servira bien, il est même fort possible qu’il devienne son t-shirt préféré, et finalement le T-shirt pourrait peut-être même être joli. Tu comprends ? Un T-shirt qui ne s’achète pas. Un T-shirt qui aide, et non qui fait du mal, à son environnement, un T-shirt qui peut faire tant de choses. Il peut réchauffer, il peut couvrir, il peut faire partager quelque chose, comme n’importe quel autre t-shirt, mais plus que cela, car un t-shirt comme celui-ci peut capitaliser son potentiel, il peut réduire la quantité de déchets, il peut gagner des ressources qui vont dans notre milieu, il peut être significatif, il peut rendre de la joie pour de nombreuses raisons, il peut ouvrir le dialogue sur des fréquences qui pourraient autrement être fermées, et tant d’autres choses. Et c’est en raison de ces choses et des possibilités qu’un produit, et qu’un tel service RM offre en plus, qu’une telle personne devrait s’intéresser à un tel produit, et non en raison de sa valeur matérielle. Et pour quelqu’un qui tient à tout cela, alors qu’un produit donné est juste le porteur de ces choses mentionnées ci-dessus, c’est le genre de personnes avec qui nous voulons travailler. Le genre de personnes qui verront que le t-shirt est beau grâce à ce chevauchement, et que le design physique et esthétique importe peu, car c’est la chose la moins importante. Ce t-shirt n’est pas destiné à quelqu’un qui ne se soucie pas du type de t-shirt qu’il porte, mais à quelqu’un qui aimerait porter seulement ce type de t-shirt si cela était possible. (Le t-shirt n’est qu’un exemple de « métaphore », il s’agit de toutes les activités résultant du travail de RM). Pour quelqu’un qui s’intéresse au contexte et aux principes de RM, et pour quelqu’un qui veut investir dans notre milieu commun. Dans d’autres domaines d’activités et de services de la RM, les coûts en termes de temps et d’énergie investis sont beaucoup plus élevés, plus compliqués et plus complexes, le prix atteindrait des proportions astronomiques, sans compter qu’il serait extrêmement difficile à calculer. Heureusement, nous n’avons aucun intérêt à essayer de le faire.
4
Le quatrième principe est général. C’est avant tout parce que le profit n’est pas l’objectif, non pas parce que nous sommes une sorte de « charité ». Nous ne le sommes pas, l’essence de la création de RM et notre travail n’a aucune ambition caritative. Mais elle n’a pas non plus d’ambitions écologiques, de sauvetage ou de secours, etc. Tout cela n’est cependant pas exclu et peut se manifester par nos actions, même si ce n’est pas la volonté première, mais encore une fois seulement un effet secondaire. Nous le faisons avant tout pour le sens, pour notre milieu, dont nous faisons partie, c’est-à-dire pour le plaisir et aussi pour nous-mêmes. Lorsque l’un des effets secondaires se manifeste, et donc, par exemple, si quelqu’un investit quelques ressources dans l’environnement RM, toutes les ressources ainsi « gagnées » sont ensuite dirigées vers la création et le soutien des projets RM ; c’est-à-dire, à travers eux, par la suite, vers notre millieu, dont l’enrichissement significatif est précisément le but le plus important de l’essence de la création de RM, de mon travail, du travail des autres travailleurs RM et de toutes les activités RM. Nous le faisons pour le plaisir, parce que cela nous donne du sens, mais aussi, et surtout, parce que c’est un investissement de nous-mêmes dans et vers notre millieu commun. Nous n’avons presque pas de ressources financières (si nous en avons, elles sont utilisées dans la même direction), donc notre temps et notre travail sont ce que nous pouvons investir. Mais si nous ne trouvons pas de joie et de sens à notre travail, ou si nous devions collaborer avec quelqu’un qui ne partage pas notre joie et le sens, nous n’effectuerons jamais ce travail ou cette collaboration pour n’importe quel argent, matériel ou récompense imaginable. Notre temps et notre énergie sont les éléments les plus précieux que nous possédons, et nous ne les commercialiserons jamais, mais nous les mettons a disposition « gratuitement » là où ils seront nécessaires, ou à quelqu’un qui s’intéresse à cette collaboration et qui voudrait la comprendre, voir sa signification, mais surtout à quelqu’un qui l’appréciera, à qui elle donnera du sens et de la joie, qu’il choisisse ou non d’investir dans RM.
Nb :
Je n’expliquerai pas à quel point ces principes sont liés à d’autres qui ne sont pas mentionnés ici, à quel point il est difficile de décrire avec des mots ce que nous faisons, comment nous le faisons et pourquoi nous le faisons, car je n’en serais pas capable de toute façon. Je ne peux que mentionner que chaque mot, chaque principe, chaque règle, chaque domaine ou forme concernant RM a été soigneusement sélectionné et assemblé en un tout, dont la forme finale a une raison d’être. Si tu êtes intéressé, tu pouvez en savoir plus en consultant le manuel créé à cet effet. Voir les conditions de coopération.
Ps :
Les personnes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas remplir les conditions de collaboration, mais qui trouvent RM quand même sympathique, peuvent également utiliser les services, produits, etc. de manière limitée dans le cadre de Partage, échange (troc) et soutien.