Si tu es réellement intéressé pour en apprendre un peu plus, assure-toi d’avoir d’abord étudié, compris et accepté autant que possible tout ce qui découle du « texte d’introduction ». Je ne peux pas ordonner ou commander à qui que ce soit de le faire, mais dans le cas contraire, l’extraction des informations du contexte, qui ont-elles-mêmes déjà étés sorties du contexte, se multiplierai.
Le contenu du travail de RM couvre plusieurs domaines et son champ d’action est en constante expansion. Cependant, je dois à nouveau souligner que le travail de RM n’est pas d’offrir quoi que ce soit, mais seulement de mettre à disposition les opportunités, les services, les informations, le matériel, les processus, les produits et les avantages qui découlent de l’environnement de RM à ceux qui remplissent les conditions dans le sens de l’existence de RM, et l’essence de la création de RM y résonne pleinement. Non seulement RM n’offre rien, mais il ne vend rien non-plus. Dans l’expression « mettre à disposition » se cache donc une sorte de mécanisme qui assure le libre choix à toute personne qui entre en contact avec ce principe. Outre le principe de la mise à disposition, un autre principe est également appliqué, à savoir celui du partage (qu’il s’agisse de services, de produits, de matériaux, d’informations, etc.) ou du troc.
Bien sûr, le contenu du travail et les activités de RM comportent plusieurs niveaux, dont je ne mentionnerai que deux, qui sont maintenant essentiels, et que je vais essayer d’éclairer un peu. Il s’agit en premier lieu alors de mettre à disposition des services, des prestations, des produits, des informations, etc., dans des conditions qui correspondent aux principes de l’essence de la création de RM. Toutefois, ces services ne sont pas offerts, vendus ou même donnés. Ils ne sont « mis à disposition » que sous conditions spécifiques, et donc, si le sens de cette « mise à disposition » est rempli. Par ce que, l’objectif de RM n’est en aucun cas de générer du profit ou de tirer un bénéfice de ces services. Par conséquent, si nous restons dans cette perspective, ces services sont uniquement et seulement gratuits. Et par ce que, comme ce n’est pas le seul niveau du contenu du travail de RM et que je ne veux pas laisser place à la spéculation, je vais également mettre en lumière le deuxième niveau, qui est important en ce moment et qui dépend directement du premier niveau. Cependant, il est nécessaire de regarder ces niveaux sous différentes optiques, et donc selon l’angle de vue. Ces niveaux sont donc, d’une part, sujets les uns aux autres, d’autre part, sans aucun rapport les uns avec les autres. Le deuxième niveau du contenu du travail de RM est donc l’investissement de n’importe quel type de ressources dans notre milieu dans toute la gamme de significations que le mot « milieu » peut avoir (environnement, humains, nature, tout être vivant ou inerte, objets, ainsi qu’une ville ou un village, etc.). Chacun, comme moi, ou toute personne qui travaille pour RM (ou son milieu), a la possibilité d’investir dans son milieu par le biais de RM.
En termes simples, tout service, produit, prestation, etc., est mis à disposition gratuitement sans aucune forme d’endettement envers RM. Aucune forme de considération, de gratitude, et encore moins de paiement n’est attendue. En même temps, cependant, la possibilité est mise à disposition d’investir dans le deuxième niveau du contenu du travail de RM, qui dans ce cas n’est aucunement lié au premier niveau, et toute personne envisageant un investissement doit en tenir compte. Il s’agit seulement d’une possibilité mise à disposition, et non d’une condition ou d’une nécessité, car dans les principes dans lesquels RM opère, rien de tel n’est essentiel.
Le système qui se forme ainsi ne fonctionne pas sur le principe du « quelque chose en échange de quelque chose », mais plutôt (à prendre avec des pincettes) du « quelque chose pour quelque chose », où la priorité est à nouveau le sens même et l’accomplissement de l’essence de l’existence de RM. Ainsi, si une personne défavorisée qui remplit les conditions « commande » un service, une prestation ou un produit, mais n’a pas l’argent pour le payer, cela n’a pas d’importance dans ce système, car ce n’est pas essentiel. Dans le système d’investissement, les deux niveaux peuvent se croiser, mais dans les deux sens. Ainsi, si une personne défavorisée commande, par exemple, la construction d’un poulailler, remplit les conditions, et qu’en même temps le caractère significatif de cette construction et de sa mise à disposition est rempli, RM mettra à disposition et construira un tel poulailler (avec tous les paramètres et exigences découlant de la nature de cette mise à disposition et de l’existence de RM) sans que le deuxième niveau ne soit apparemment rempli. Je dis « apparemment » parce que le système est à double sens. Dans ce cas, cependant, le coût et le travail seront à la charge de la RM. Par conséquent, un tel acte sera à nouveau considéré comme un investissement dans son milieu (mais cette personne peut ou non investir quelque chose d’autre « de lui », son temps, son travail, un panier de pommes, etc.).
Je préfère quand-même donner un autre exemple, bien qu’apparemment similaire et également très simpliste. Imaginez une personne (apiculteur) qui pratique l’apiculture dans un sens qui résonne avec l’essence de RM et qui réunit les conditions d’une suivante coopération. C’est-à-dire, par exemple, l’apiculture pour faire vivre les abeilles, et non pour les priver de miel et le remplacer par des substituts chimiques sous forme, par exemple, de sucre ordinaire « toxique ». Là encore, cette personne sera cependant défavorisée et aura besoin de nouveaux vêtements d’apiculture que RM pourra lui confectionner. Il peut s’agir de pantalons, par exemple, qui seront dotés de nombreuses poches, pochettes, (crochets) et qui sait quelles autres améliorations qui découleront des besoins individuels, et qui pourront aider cet apiculteur à rendre son travail plus efficace et plus facile. En même temps, cependant, ces pantalons seraient inabordables pour lui ou seraient même introuvables. Là aussi, RM peut produire et mettre à disposition ces pantalons sans rien demander en retour. Là encore, le deuxième niveau sera également rempli, c’est-à-dire que RM investit dans son milieu par le biais de l’apiculteur lui-même, et non l’apiculteur par le biais de RM. Nous pouvons également discuter du besoin de l’apiculteur de nouvelles ruches ou d’un autre rucher, et là encore, ces dispositions peuvent être prises.
Bien sûr, cela peut aussi fonctionner dans l’autre sens, c’est-à-dire qu’un apiculteur favorisé voudra investir dans son milieu de quelque manière que ce soit par le biais de RM. Dans ce cas, tout sera de toute façon mis à disposition gratuitement à l’apiculteur, mais dans l’autre sens, cet apiculteur aura la possibilité d’investir dans RM par n’importe quel moyen, non pas dans le sens d’une « contrepartie », mais parce qu’une telle action aura un sens, pour lui aussi. RM continuera ensuite à investir ces fonds dans son milieu sous quelque forme que ce soit. Et pourquoi RM devrait-il faire cela ? En aucun cas je ne veux me défendre de quelque manière que ce soit, ou prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Cependant, dans l’exemple de l’apiculteur (défavorisé), de nombreux contextes éclairent de telles actions. Après tout, nous le faisons pour notre milieu, c’est la valeur ajoutée, c’est pourquoi la « récompense » importe peu. Nous le faisons avant tout pour notre milieu, et non par piété ou par intérêt de « faire » le bien, donc bien sûr aussi pour nous-mêmes. Et si l’apiculteur élève des abeilles à des kilomètres de distance ? Et ses abeilles ne polliniseront pas « nos » fleurs et arbres ? Alors justement, c’est une raison de plus pour le faire.
Idéalement, ces directions et ces niveaux se croisent de diverses manières, que ce soit dans le cadre d’une seule interaction ou d’un concept global. Comme il est relativement difficile de comprendre ce principe, même s’il n’en a pas l’air au premier abord, je préfère résumer un peu ces deux niveaux. Ainsi, au premier niveau, RM met à disposition des services, des produits, des (créations), des prestations, etc. gratuitement. Mais au second niveau, chacun a la possibilité d’investir dans RM sous quelque forme que ce soit (dans son milieu par le biais de RM). Ainsi, si l’on est satisfait d’un service de RM, de son principe de fonctionnement, de son approche ou de son orientation (que l’on en « profite » activement ou non), on peut investir ce que l’on veut dans RM au deuxième niveau (si l’on remplit les conditions). Non pas en contrepartie (il n’a pas de dette), mais simplement parce qu’on y trouve un sens et l’on veut soutenir l’environnement RM par son investissement. C’est comme s’il y avait une étiquette « gratuit » sur tout et que de l’autre côté il était dit : mais si cela a un sens pour toi et que tu veux investir dans l’environnement de RM, tu peux le faire et peut-être choisir un « prix » (qui ne devrait pas être lié au fait que c’est gratuit) et cela ne doit pas forcément être un montant financier, qui peut être de n’importe quelle valeur (même zéro), mais peut-être un sac de pommes de terre, n’importe quelle type d’aide, conseil, service, matériel, etc, en bref tout ce qui peut être nécessaire pour RM (et par conséquent notre milieu).
Bien sûr, c’est un exemple concret (apiculture), mais c’est aussi une autre métaphore. Ensuite, peu importe avec quel « problème », quelle demande, quelle requête on sollicite à RM, quelle que soit la relation, le fait indésirable ou le « problème », etc. dans le contexte de la vie d’une personne, qui n’arrive pas à être résolu avec succès ou du moins amélioré ailleurs.
Par ailleurs, peut-être quelqu’un aimerait investir dans son milieu mais n’a pas la possibilité de le faire de manière optimale. Et donc, par le biais de RM, cette possibilité puisse être mise à disposition. Toute personne qui remplit les conditions et le sens d’une telle action peut investir dans RM. Ces fonds sont ensuite utilisés dans le seul et unique but de poursuivre les investissements dans notre milieu par le biais de RM.
Il y a beaucoup de projets qui sont en train de se créer dans ce système, mais le niveau d’investissement n’affecte pas ces projets. La seule chose qui compte, c’est le volume de travail que moi ou d’autres personnes qui sont ou seront impliquées dans de tels projets, allons mettre à disposition. Parce que ce travail fera fonctionner RM tout comme il fera fonctionner ces projets. En effet, ce travail ne coûte rien à RM, puisque tout le monde le fait volontairement sans aucune rémunération (mais RM soutient chaque « travailleur » dans la mesure (modeste) où elle peut se le permettre, qu’il s’agisse de mettre à disposition tous les services, toutes les installations, le logement, la nourriture et toutes sortes d’avantages qui découlent de l’environnement de RM, et seulement si nécessaire une petite contribution financière, mais cela dépend toujours de la capacité dont RM dispose, ce qui n’est pas toujours possible étant donné la forme dans laquelle RM fonctionne.)
La seule chose qui est soumise au niveau d’investissement est la taille et la portée des projets en question, mais ce n’est pas vraiment important. Cette taille ne se reflète que dans l’intérêt des gens à investir dans ces projets, à les utiliser ou à y participer. La taille et l’ampleur de ces projets importent peu. Ainsi, s’il y a peu d’intérêt pour ces projets, et donc peu d’investissement, les projets resteront petits pour correspondre à l’intérêt et à la capacité de RM. Le but n’est pas de construire de grandes choses, seulement des choses nécessaires et qui aient du sens, même si ce n’est que pour une poignée d’entre nous.
Si j’utilise l’analogie avec les chiens, par exemple, dans ce cas aussi, une sorte de « centre » a été créé qui peut mettre à disposition certaines possibilités avec une certaine efficacité et capacité, qui soit suffisante compte tenu de la taille du centre et de l’intérêt pour ses services. Si des personnes intéressées à travailler avec un tel « centre » investissent et que, en même temps, un plus grand nombre de personnes sont intéressées par les services d’un tel « centre », cela augmentera et offrira des possibilités plus étendues et une plus grande efficacité pour travailler avec des personnes qui soutiendront un tel centre ou RM, ceux qui investissent, ou même avec ceux qui n’investissent pas. Ainsi, de ce point de vue également, les ressources seront investies dans l’intérêt des investisseurs eux-mêmes. En fait, dans l’intérêt de RM, il n’est pas nécessaire de collecter des investissements pour RM, mais seulement de mettre à disposition les possibilités suffisantes pour RM lui-même. L’objectif n’est donc pas de construire quelque chose de spectaculaire, mais seulement de suffisant.
Alors pourquoi une telle personne devrait-elle investir ? J’en ai aucune idée, peut-être qu’elle n’aurait pas dû (n’étais pas obligée de le faire), ce n’est pas important. Cela dépend de chaque personne et de son désir ou de sa motivation, ce qui ne me regarde pas personnellement ni ne regarde RM. Le niveau d’investissement n’a aucune incidence dans l’existence des projets et divers « centres » à travers les domaines, et n’a aucune incidence également sur le fonctionnement de RM, mais bien sûr, certaines « mathématiques » fonctionnent aussi dans ce système. RM doit donc optimiser la « mise à disposition » de ces opportunités en fonction de ses capacités, ses possibilités et de son niveau d’efficacité. Cependant, la taille des centres peut avoir un impact majeur sur l’efficacité du travail. Disons donc qu’un petit centre est une « petite serre » d’une certaine capacité et d’un certain potentiel. Plus le centre est grand, plus les possibilités sont nombreuses. Mais une fois de plus, je dois souligner que pour le bien de RM, il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes possibilités, seulement des possibilités adéquates, puis cela dépend de l’intérêt de tous ceux qui veulent utiliser de tels centres.
Par exemple, le « centre » (dans le contexte du travail avec les chiens) que nous avons à disposition pour l’instant est miniature, ce qui n’est ni un problème ni une mauvaise chose. De même, les personnes ou les volontaires qui travaillent pour un tel centre ne sont pas nombreux. Toutefois, la capacité et l’efficacité sont adéquates. C’est pourquoi je dois souligner qu’il faut parfois attendre plusieurs mois avant de pouvoir coopérer. Ceci, à moins que des questions aiguës et fondamentales ne soient traitées, c’est-à-dire des questions de vie ou de mort qui, dans de nombreux cas, sont absolument prioritaires. Comme je l’ai déjà dit, plusieurs « centres » sont en cours de création, qui sont liés entre eux, et notre objectif est d’exploiter au maximum le potentiel du domaine dans le cadre des possibilités actuelles. Les autres séquences et la croissance éventuelle ne sont plus notre intérêt premier et dépendent de beaucoup de circonstances.
Il n’est pas dans mon intérêt, ni dans celui de RM, de m’enrichir grâce à ce système, de tromper, de manipuler ou de persuader qui que ce soit. Cependant, si quelqu’un a un tel sentiment, il n’est pas dans mon intérêt de le contredire, au contraire, avec plaisir. Je parlais donc d’investissements et de ressources, si cela ne découle pas du contexte, je préfère clarifier ces investissements. Ces investissements ou ressources ne sont en aucun cas destinés à être exclusivement « financiers ». Dans ce cas, le mot « investissement » cache les différentes formes d’investissement qui peuvent enrichir notre milieu par le biais de RM, ainsi que le fonctionnement et les opportunités offertes par RM. Si quelqu’un décide, en suivant le sens essentiel et en respectant les conditions, d’investir son temps, ses connaissances, son expertise, son matériel inutile ou tout surplus, son énergie, son savoir-faire, ses conseils, ses idées, ses deux mains pour travailler, ou peut-être des locaux inutilisés ou inutiles ou des outils anciens, inutiles ou inutilisés, etc. cela peut être encore plus significatif et efficace que les ressources financières susmentionnées, qui ne sont pas supprimées de cette liste, mais en même temps ne présentent pas d’intérêt fondamental.
Toutefois, étant donné que je vis et travaille dans cet environnement depuis de nombreuses années déjà, je ne me fais aucune illusion et je n’ai aucune attente. L’expérience montre, entre autres, que ce système n’inspire pas confiance à de nombreuses personnes et qu’il est sujet à des évaluations et des conclusions de différents côtés (ce qui est compréhensible et reflète proportionnellement le niveau de peur de cet observateur). Je ne veux pas défendre ce système, ni mes actions, ou pourquoi j’ai donné naissance à RM. Je tiens simplement à noter que je comprends parfaitement pourquoi certaines personnes méprisent cet environnement, a fortiori celles qui n’y connaissent rien et n’y ont jamais vécu. De même, je comprends pourquoi certaines personnes en concluent que ce système est mis en place pour soutirer de l’argent aux gens, pour éviter les impôts, pour enrichir quelqu’un (peut-être moi-même), pour manipuler les gens, pour faire des gens des « moutons », ou pour créer une secte d’adeptes fanatiques, etc. Encore une fois, je ne veux en aucun cas réfuter ou contredire ces conclusions et opinions, elles sont aussi importantes que les autres. Je mentionnerai seulement que si quelqu’un a le moindre sentiment de ce genre, il ne devrait en aucun cas investir et interagir avec RM afin de ne pas regretter ses décisions. Il n’y a pas beaucoup d’informations accessibles au public, mais si l’on cherche, on en trouvera suffisamment pour se faire une idée et, en cas de doute, pour changer d’avis dès le début de toute interaction. Après tout, RM ne propose rien, n’essaye pas de convaincre ni de persuader qui que ce soit, et, à la base, il ne cherche rien.
RM ne cherche pas d’investisseurs ou de supporters, etc., ou peut-être même de l’argent, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas apparaître par une volonté extérieure, mais pas par la volonté de RM. Cependant, comme je l’ai évoqué, « RM est pour tout le monde, mais pas pour chacun », c’est pareil pour le système d’investissement qui est soumis à des principes et des règles qui ne résonneront pas avec tout le monde, ou avec RM lui-même. Par conséquent, ce système d’investissement est soumis à des conditions que tout le monde ne voudra ou ne pourra peut-être pas remplir, et il n’est donc pas possible d’investir « juste par bonne volonté », de manière irréfléchie et sans discernement, sans que ces actions n’aient un sens au-delà et ne respectent le principe de la raison pour laquelle RM a été créé. Ainsi, même l’investissement ou le suivi « aveugle » n’est pas autorisé dans ce système.
Enfin, je voudrais encore mentionner une chose ou un niveau important du contenu du travail de RM. Cependant, cette fois-ci, du point de vue opposé, il ne s’agit pas de savoir ce qu’est le contenu du travail de RM, mais au contraire, de ce qu’il n’est pas. De ce point de vue, ce travail n’est pas ce que je pourrais décrire comme « fournir un alibi ». Pour simplifier, je le résumerai de façon figurée par les termes « récupération/recyclage ». RM est là pour servir les humains, ainsi que son milieu, mais pas pour servir des motifs discordants. Pour donner un exemple concret, imaginez une usine de chaises en plastique. Je ne vais pas du tout juger si une telle usine et sa production ont un sens et sont justes ; un tel jugement ne m’appartient pas et n’est pas pertinent. Je mentionne une telle usine parce que même avec une telle usine, il peut y avoir une interaction, mais cela dépend des circonstances et du contexte. Si une telle usine déverse dans des conteneurs, semaine après semaine, des palettes à usage unique dans lesquelles elle reçoit des matériaux pour la production, tout comme elle déverse les restes inutilisés de la production, il peut donc y avoir une interaction dans certaines circonstances. Le contenu du travail de RM n’est donc pas de « fournir un alibi » dans le sens où si telle usine n’est pas obligée de se débarrasser de ce matériel, mais RM s’occupe de l’enlèvement et de la récupération/recyclage, une sorte de bénéfice pour cette usine va émerger. Mais je parle de cela dans le contexte où une telle usine va « alimenter » ses propres « relations publiques » en fournissant des déchets. C’est-à-dire qu’elle présente sa volonté de recycler ou de fournir des déchets à recycler/récupérer dans un sens écologique sans réfléchir à sa structure, à son intention et aux conséquences de ses actions. RM n’est pas un mouvement écologique et n’a pas de caractère écologique. Il ne peut et ne veut pas fournir un tel alibi de par la nature même de son existence. Il en va différemment, toutefois, si cette usine se montre disposée à en fournir, mais pas pour des raisons d’intérêt. Si une telle usine veut fournir quelque chose uniquement parce qu’elle est désolée de jeter ces matériaux, tout comme nous étions auparavant désolés de jeter des choses que nous n’avions pas le potentiel de traiter davantage et que nous ne trouvions pas d’endroit pour le faire, alors si une telle usine est consciente du potentiel de ces matériaux, mais n’a pas la capacité ou la possibilité d’en prendre soin de manière significative, et qu’elle réfléchit en même temps à ses pratiques, ses actions et sa forme de production, alors c’est un plaisir pour RM de prendre soin de ces matériaux, de les récupérer et d’investir ensuite dans notre milieu.
Toutefois, même dans ce cas, cette disposition ne peut être utilisée pour ses propres « Relations Publiques ». Dans ce système, il est important d’avoir accepté le « quelque chose pour quelque chose ». C’est une occasion pour tout investissement de se libérer de son propre ego et de ses émotions. Si quelqu’un a tendance à investir, il doit le faire parce que cela a du sens pour lui, et non pour des raisons d’intérêt. RM n’a aucune tendance à faire des bénéfices sur quoi que ce soit, donc l’autre partie ne devrait pas non plus avoir tendance à le faire ou à économiser. Ou plutôt, elle peut avoir de telles tendances, mais elle perd alors son sens, et donc l’une des conditions de l’interaction, car une telle ligne de conduite serait inharmonieuse et insoutenable à long terme ou serait « endettable ». Bien sûr, il ne doit pas uniquement s’agir d’une grande entreprise, mais aussi d’un particulier. Ou un individu qui aimerait avoir un petit « sentiment instantané de faire le bien » pour des raisons de pur intérêt.
Ce système, si les principes sont respectés, peut à long terme réduire la « dette » générale, mais aussi partielle, en utilisant un principe simple, à savoir qu’il « donnera » à son milieu plusieurs fois plus qu’il ne lui prendra. Cependant, ce principe, malgré sa simplicité, est extrêmement fragile et donc soumis à certaines conditions étendues et règles strictes.
Les doutes sont compréhensibles, bien sûr, tout comme le mépris ou le dégoût. Ce système n’est pas encore dans la « conscience collective » des gens et n’est pas connu, sans compter qu’il peut être extrêmement difficile à comprendre.
(Ce système a été conçu pendant presque dix ans). Comme je l’ai déjà dit, puisque ce n’est pas facile (du moins ce n’est pas en mon pouvoir) de l’expliquer, dans ce cas je ne tente même pas de le faire. Il n’est pas non plus nécessaire qu’un tel système soit accepté par le grand public, félicité, acclamé ou popularisé, surtout s’il est presque certain qu’il y aura des malentendus, des rejets, des interprétations erronées ou des refus de la part de diverses parties et perspectives.
De nos jours, il y a autant de projets « pieux » que de « champignons après la pluie », mais la grande majorité d’entre eux n’ont que l’apparence d’être « pieux », quel que soit le point de vue. De la même manière, comme dans l’histoire, il y a eu des formes de communautés, des systèmes (même politiques) qui ont prétendu l’être, et rappelons-nous comment cela a tourné. Je n’expliquerai pas que RM est basée sur des principes complètement différents, avec une essence d’existence qui n’a pas, et n’a jamais eu, d’équivalent dans le monde, (cela ne veut pas dire qu’il s’agit de quelque chose de superbe, de juste ou de nécessaire, car par l’expérience en découle que le simple fait d’être « unique » ne garantit rien du tout automatiquement), car il mettra à disposition pour chacun, dans ses faiblesses ou ses forces, un reflet dans le miroir qui est proportionnellement approprié, correct et vrai.
Dans le même temps, je dois également souligner que toutes les formes de travail, tous les secteurs et domaines englobés dans RM sont entrelacés, interdépendants, basés sur un seul et même principe, et sont subordonnés, reliés entre eux et harmonieux. Ce fait doit donc être pris en compte dans toute activité de RM ou dans mon travail. Si, pour une raison quelconque, tu souhaites travailler ou interagir avec RM, accorde la plus grande attention aux deux phrases précédentes et tiens-en compte chaque fois que tu ouvriras n’importe quel domaine de RM. Car, dans le cas contraire, il y a beaucoup de ressentiment ou de déception à l’égard de mon approche et du contenu de mon travail et celui des autres, parce que l’ensemble de l’approche est très orientée vers la complexité, et donc un « problème » particulier qui fait l’objet d’une collaboration au sein d’une relation particulière (par exemple, humain/chien, santé, n’importe quelle relation, réalité ou situation indésirable, etc.) n’est pris que comme point de départ pour un travail ultérieur justement dans le cadre de l’environnement individuel qui manque d’harmonie, et non dans le cadre de la « relation problématique ».
C’est une opportunité pour quiconque souhaite cette opportunité, tout comme j’ai cette opportunité, moi, simple volontaire dans ce système, qui investit certainement aussi. Je ne suis pas un expert, un enseignant, un coach, etc., mais je ne suis pas non plus un commerçant, je ne propose ni ne vend rien. Je suis sur la même longueur d’onde que tous ceux qui envisagent de travailler avec RM. Je suis moi-même en train d’apprendre tout ce qu’un tel environnement a à offrir, et comment je pourrais l’utiliser dans le cadre non seulement de ma « guérison ».
Nb.
Presque chaque jour, un autre domaine peut apparaître sur le site, ce qui élargira la liste des contenus RM, car les domaines publiés ne sont qu’une petite partie des autres domaines qui sont très nombreux, mais pour lesquels le temps n’est pas encore venu ou plutôt pour lesquels nous n’avons pas assez de « capital » pour les lancer, bien qu’ils soient prêts. Ce lancement peut alors prendre plusieurs années ou bien 10 domaines par jour peuvent être lancés (ce qui est subordonné à de nombreuses circonstances). Donc, si tu es intéressé par l’environnement RM et que tu souhaites explorer les possibilités qu’offre un tel environnement, compte sur le fait que la liste des domaines RM peut et va grandir.