Donc, encore une fois, il ne s’agit en aucun cas d’un livre de cuisine de la forme traditionnelle. Il s’agit toutefois d’un ensemble de recettes qui, par leur nature même, correspondent à l’environnement et au milieu dans lesquels elles peuvent être utilisées. Il ne s’agit donc pas des procédures et des ingrédients utilisés en cuisine, mais du principe d’optimisation de ces ingrédients et de leur utilisation. Les recettes sont donc constamment soumises à l’optimisation et à l’évolution par rapport à la façon dont évoluent les possibilités de l’environnement et du milieu dans lequel elles sont utilisées. Elles dépendent non seulement de la teneur spécifique et optimale en nutriments de l’aliment en question, mais aussi, et surtout, de l’origine des ingrédients, du type de transformation, du procédé de fabrication, etc. Enfin et surtout, elles dépendent également du principe et de la raison d’être des nutriments reçus par ces aliments et, par conséquent, de la raison et de l’orientation de l’utilisation de l’énergie obtenue à partir de ces aliments, où le moindre détail joue un rôle important. C’est à dire, même par exemple, le système, les processus ou les formes de cultivation, ou de compostage des déchets biologiques de toute forme, dans ce domaine Cela inclut le compostage du contenu des toilettes sèches afin que la nourriture ne soit pas une source de disharmonie dans notre milieu, c’est-à-dire que le principe de « ne pas prendre plus à mon milieu que ce que je suis capable de rendre » soit respecté. La préparation et la consommation des aliments ne constituent qu’une petite partie de ce domaine, qui doit être en harmonie avec les autres pour que ce principe soit respecté. L’idéal serait même d’optimiser l’utilisation de ce principe de manière à ce que le résultat soit de « rendre à mon milieu plus que ce que je prends ». Non pas qu’on ait toujours une dette croissante envers notre milieu, dans le cadre de l’ alimentation (où non seulement on prend plus qu’on ne rend) mais, dans la grande majorité des cas, on ne rend rien du tout. Bien entendu, cela s’applique exactement de la même manière à tout autre domaine.
L’objectif d’un tel livre de cuisine n’est donc en aucun cas de manger « sainement », ce n’est qu’un effet secondaire du principe décrit, dans lequel le point principal est que l’alimentation doit avoir un sens pour la santé de notre milieu, et dans lequel la santé humaine n’est qu’une petite partie. Ainsi, si nous suivons les conditions et les principes d’un tel livre de cuisine, une alimentation saine et équilibrée sera automatiquement incluse, sans avoir à se fixer un tel objectif. Il faut toutefois comprendre que l’objectif n’est pas l’aliment obtenu, mais le respect du principe de l’obtention de cet aliment, le procédé de fabrication, la raison pour laquelle on cuisine, ou l’utilisation de l’énergie dérivée de cet aliment. La nourriture elle-même n’est qu’une petite partie de l’intérêt d’un tel livre de cuisine, et même la partie la moins importante. Là encore, le contexte est large, aussi je ne mentionnerai que quelques exemples, comme ceux concernant l’origine de ces aliments, où certaines règles sont essentielles. C’est-à-dire que ces aliments proviennent de la récupération, de l’autoproduction ou de la récolte. Ce n’est que si, pour une raison ou une autre, ces conditions ne peuvent être remplies, qu’il est possible d’acheter les ingrédients dans son propre milieu, en tenant compte de l’origine locale. Et ce n’est que lorsque nous ne trouvons pas l’ingrédient ou l’aliment (qui est essentiel) dans notre environnement proche, que nous pouvons élargir un peu plus le périmètre de notre recherche. Il y a donc un grand nombre de conditions à remplir pour pouvoir utiliser correctement un tel livre de cuisine, mais surtout pour que ce “livre” retrouve la base de son existence, qui n’est pas de fournir des recettes en premier lieu, mais en tout dernier.
Tu trouveras toutes les informations supplémentaires et les choses importantes dans le livre de cuisine lui même.
Toutefois, ce domaine sera lié à l’avenir à un autre domaine, celui de la récupération des aliments, que j’ai déjà mentionné plus haut. Pour l’instant, il est possible, sous certaines conditions, de mettre à disposition le livre de cuisine lui-même, des repas basés sur la préparation d’un tel livre, ou des ingrédients individuels que nous pouvons déjà produire ou transformer (huiles pressées à froid, beurres de graines et de noix, diverses farines à base de graines ou de noix, etc…).
Si tu es intéressé par le livre de recettes lui-même, ou par le produit ou la matière première, il te suffit de nous contacter (une fois les conditions remplies), comme c’est le cas pour les autres domaines.
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