Les possibilités mises à disposition dans ce domaine évoluent et sont optimisées constamment. Les matériaux, ainsi que les pièces, les outils et les instruments qui peuvent être récupérés ou recyclés, sont réutilisés et servent ainsi, par exemple, à fabriquer divers produits. L’objectif est de faire en sorte que le produit final soit composé autant que possible de matériaux recyclés ou récupérés, en optimisant et en augmentant le ratio de ces matériaux par rapport aux autres matériaux “achetés”. De même, l’objectif est que les processus et les principes de production sont basés sur le même mode de fonctionnement, non pas dans l’absolu, mais autant que possible. Cela s’applique, par exemple, aux vis ou aux clous, lorsque la quantité de vis récupérées, “sauvées” avant d’être jetées (du démontage d’articles inutiles, indésirables ou dégradés qui finiraient en déchetterie), n’est pas suffisante pour la production ultérieure, alors les matériaux manquants nécessaires sont achetés, si nous ne trouvons pas d’autre option. Il en va de même pour l’utilisation de divers outils et machines que nous récupérons et réparons, ou que nous pouvons fabriquer et utiliser par la suite mais ce n’est pas toujours possible. Nous utilisons donc également des machines qui font l’objet d’un achat (de préférence d’occasion). L’un des sous-objectifs de cette production est donc d’optimiser en permanence non seulement la composition du produit final, mais aussi le processus et l’origine des outils utilisés, là encore dans la mesure du possible, mais aussi la localisation et la finalité du produit. Il en va de même pour l’utilisation de l’énergie.
L’objectif n’est donc pas d’être à 100%, mais de prendre en compte tous les pourcentages manquants afin que l’utilité et l’efficacité de ces produits multiplient les bénéfices des pourcentages manquants pour notre environnement. Ainsi, pour reprendre l’analogie de la fabrication d’un rucher, l’objectif n’est pas qu’il soit uniquement composée de matériaux récupérés et qu’une partie des processus de production ne laisse aucune dette à notre environnement, mais qu’elle en laisse le moins possible pour que cette dette soit facilement transformée et multipliée en bénéfices. Ensuite, bien sûr, nous ne pouvons pas mettre à disposition ce rucher dans un endroit si c’est pour de simples besoins personnels ou pour en abuser, que ce soit concernant le rucher mais aussi les essaims d’abeilles qui y vivent. Si nous, ou quelqu’un d’autre, parvenons à placer le rucher sur une partie de terrain négligée ou un espace abandonné, qui peut être cultivé et où on peut planter de fleurs de prairie, des arbres et arbustes, sans aucun droit sur le miel lui-même, seulement alors ce principe de remboursement de la dette et de multiplication des bénéfices sera rempli.
Bois
Il s’agit avant tout de fabriquer des meubles divers, des équipements, des ustensiles, des petites constructions de jardin (toilettes sèches, ruchers, abris, cabanes de jardin, poulaillers et autres abris pour animaux, potagers, serres, etc.), de les restaurer et les réparer mais aussi par exemple de fabriquer des instruments de musique simples.
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Métal
Il s’agit essentiellement du même principe que dans le cas du bois, lorsque l’utilisation du bois comme matériau ne convient pas, ou lorsqu’une pièce métallique est nécessaire. Diverses constructions simples, outils, composants etc.
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Textiles
Il s’agit de diverses formes de textiles et de produits textiles. Par exemple, les vêtements, les textiles d’intérieur (rideaux, literie, oreillers, draps, etc.). Mais aussi la réparation ou la modification de textiles existants, que ce soit pour des raisons pratiques ou décoratives. Il ne s’agit donc pas seulement de couture, mais aussi de décoration ou de peinture à la main de ces textiles et, à l’avenir, peut-être aussi de rembourrage. Enfin, il convient de noter qu’il s’agit également d’un recyclage au sens large du terme. En d’autres termes, puisqu’il est parfaitement clair que la société humaine n’a nullement besoin de nouveaux textiles, puisque si la production de textiles sur la planète entière devait s’arrêter aujourd’hui, tous les textiles produits sur la planète à l’heure actuelle suffiraient à la société humaine pour plusieurs siècles, nous ne voulons en aucun cas contribuer à la production de « nouveaux » textiles. Par conséquent, nous nous concentrons uniquement sur la production à partir de matériaux récupérés, de chutes, de déchets, etc. (comme dans d’autres domaines) mais aussi sur le recyclage, même au sens premier du terme. Je mentionne également le recyclage des matières textiles qui ne peuvent plus être utilisées comme textiles et qui sont donc broyées et peuvent ensuite être utilisées comme matière de remplissage pour les produits textiles ou comme matériel isolant.
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Autre...
Il s’agit de la fabrication de produits à partir d’autres formes de matériaux récupérés/recyclés (plastique, verre, caoutchouc, etc…)
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NB:
En ce qui concerne les produits, il convient de noter que nous ne produisons aucun d’entre eux « pour le stock ». Non seulement parce que nous n’avons pas d’installations de stockage, mais surtout parce qu’une telle production n’a aucun sens. Par conséquent, tout produit est commandé pour la « fabrication » à la suite d’un accord approprié, et surtout en fonction de l’intérêt que présente un tel produit, bien entendu dans le cadre des possibilités actuelles, des matériaux disponibles, etc… De même, le design, la forme, la taille, la composition, la technique, etc. sont conditionnés par les possibilités actuelles et la disponibilité des matériaux de récupération, etc….
